Définir l'objectif du bien-être de tous avec les citoyens (première réunion des Groupes Homogènes)

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Description de la réunion

Les groupes homogènes se réunissent une première fois - dans la mesure du possible en parallèle - pour exprimer leurs idées de bien-être. La réunion de chaque groupe homogène est animée par un , voire deux animateur(s), membre(s) du groupe de coordination ou indiqué(s) par le groupe homogène lui-même, devant être dans tous les cas accepté par ce dernier. L’objectif est la construction d’une vision partagée du bien-être et du mal-être du groupe, à partir de critères exprimés individuellement, puis discutés collectivement. On entend par critère l’unité de sens correspondant à une idée de bien-être ou de mal-être exprimée par un membre d’un groupe homogène et approuvée ensuite par le groupe. A la fin de la réunion les différents groupes homogènes présents peuvent prendre connaissance des visions construites par les autres groupes. Ces dernières sont, collectées ensuite par l’animateur en vue de l’étape suivante : l’attribution des critères et la construction des synthèses.

Comment l'animer

L’introduction

Au début de la réunion l’animateur explique l’objectif de la réunion en proposant un « lien d’engagement » avec les personnes présentes :

il précise qu’il ne s’agit pas d’une simple consultation des citoyens pour savoir ce qu’ils pensent du bien-être / mal-être. Partant de la coresponsabilité pour le bien-être de tous comme objectif, cet exercice s’inscrit dans une démarche qui vise à impliquer les participants, en tant que partie prenantes, dans un processus de construction d’une vision de bien-être partagée, permettant ensuite d’envisager des actions et des stratégies appropriées pour réaliser cette vision, en mobilisant des ressources locales et en impulsant les institutions démocratiques.
3 questions ouvertes sont posées pour permettre à tous de s’exprimer librement en donnant valeur au vécu des personnes et non pas aux définitions préétablies du bien-être. Les idées de bien-être (critères) sont d’abord exprimées individuellement et restent anonymes en tant que le groupe ne décide pas de faire autrement. Elles sont exprimées sur des post-its à raison d’une idée par post-it
Les idées de bien-être / mal-être sont ensuite discutées au sein du groupe pour être d’accord sur le sens et faciliter l’attribution des critères.

Le déroulement de la réunion

Le temps nécessaire pour le déroulement complet de la réunion peut varier de 2 à 4 heures, en moyenne 3, soit 45’ – 1h par question, plus l’introduction (10’-15’) et les conclusions (10’-15’).

Le matériel nécessaire à disposition des participants et de l’animateur consiste en :

 Un chevalet à feuilles mobiles « flip chart » (trois feuilles minimum par séance) ;  une quantité des post-it en fonction du nombre des participants (environ 40 pour chacun), si possible de couleurs différentes (une couleur par question) ;  des marqueurs (pour écrire sur le flip-chart) et des stylos.

L’animateur distribue les post-it aux participants et pose la première question : QU’EST POUR VOUS LE BIEN-ETRE ?
Les participants répondent individuellement à la question en écrivant leurs critères séparément (un critère par post-it). Il n’y a aucune limite concernant le nombre de critères qui peuvent être exprimés par chaque participant.
L’animateur ressemble les post-its et les mélange pour garantir l’anonymat. Ensuite, il redistribue pour que chacun puisse participer à la lecture des post-its qui sont discutés un par un pour en partager le sens, puis placés sur une grande feuille regroupés par thème (le choix des thèmes est totalement libre à ce stade). Ce travail est fait collectivement avec l’animateur qui sollicite la réflexion quand les critères sont soit ambigus, soit trop généraux pouvant cacher un sens non explicité (un critère peut cependant rester général si le groupe l’exprime en tant que tel). C’est notamment le cas quand il y a un seul mot.

Ex. Une personne a inscrit « Environnement » sur un post-it (carton). L’animateur demande aux participants dans leur ensemble ce qu’ils pensent que la personne entend par « Environnement ». Après discussion, il pourra noter entre parenthèse, par exemple, « (être entouré de personnes sympathiques) » ou peut-être « (être dans un environnement naturel) », selon les commentaires donnés par le groupe.

Une fois ce travail achevé, on entoure les thèmes sur la grande feuille en leur donnant des noms puis on vérifie que la synthèse obtenue correspond à la vision du groupe. A ce stade d’autres critères peuvent être rajoutés si le groupe le souhaite. Puis on passe à la question suivante.
2eme question : QU’EST POUR VOUS LE MAL-ETRE ? même processus
3eme question : QUE FAITES-VOUS OU POUVEZ-FAIRE POUR VOTRE BIEN-ETRE OU LE BIEN-ETRE DE TOUS ? même processus
Enfin, le groupe affiche au mur les trois feuilles avec les trois questions et les critères pour permettre, éventuellement, à d’autres groupes homogènes d’en prendre connaissance.

Le rôle de(s) l'animateur(s)

Le, la ou les animateur(s) joue un rôle de médiateur entre le groupe de coordination et les participants. Il s’assure que les modalités de participation soient cohérentes avec la méthodologie SPIRAL. Il collabore à l’organisation des rencontres, gère les contacts, est responsable du matériel et des résultats du travail fait dans les groupes. Il les accompagne tout au long de la démarche. Au moment de la lecture des critères, il veille à ce qu’il y ait une animation attentive de la discussion autour des critères et à une correcte rédaction de ceux-ci. En effet, la qualité du processus dépend beaucoup du travail fait avec les participants des groupes homogènes. En tout cas, il est indispensable que la présence de l’animateur soit le moins envahissante possible. En plus de poser les trois questions, il intervient pour :

Aider à préciser le sens des critères exprimés si c’est le cas: si le sens de certains n’est pas du tout ou est partiellement explicite, une discussion est engagée pour parvenir à une interprétation partagée, qui peut être formalisée en rajoutant des mots entre parenthèses à coté du contenu écrit sur le post-it (avant d’être place sur la feuille). Cet éclaircissement doit contenir les éléments clefs nécessaires pour comprendre et attribuer correctement un critère (voir fiche 223 et fiche ex. n..). Tous les ajouts pour préciser le sens d’un critère doivent être mis entre parenthèse pour ne pas perdre l’expression originelle.
Equilibrer les temps de parole et maintenir la barre de la discussion autour des critères et, de toute manière, éviter qu’elle détourne des objectifs de l’exercice.
Faire le point et donner des repères sur le cadre dans lequel l’exercice s’inscrit : cela implique de résumer (au moins entre une question et l’autre et avant les conclusions) pour montrer les thèmes sur lesquels le groupe insiste majeurement, faire des rapprochements entre les critères et pour permettre de réagir et, le cas échéant, d’intégrer des nouveaux critères. Une fois l’exercice terminé, l’animateur doit en tirer des conclusions globales, puis anticiper sur les étapes suivantes de la démarche. L’objectif est de motiver les personnes à donner une suite à leur participation et ainsi créer un « lien d’engagement durable » entre eux.

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DESCRIPTION

Les groupes homogènes se réunissent une première fois séparément - mais dans la mesure du possible en parallèle - pour exprimer leurs idées de bien-être. La réunion est animée par un animateur qui peut être indiqué par les membres du groupe homogène ou par le groupe de coordination, mais qui, de toute manière, doit être accepté par le groupe homogène. Les critères sont exprimés individuellement, discutés collectivement et, ensuite, collectés par l'animateur en vue de l’étape suivante : l’attribution des critères et la construction des synthèses.

DEFINITION DE CRITERE

Le critère est l’unité de sens correspondant à une idée de bien-être exprimés par un membre d’un groupe homogène, ensuite discuté, éventuellement modifié, précisé et thématisé par le groupe pendant la 1ere réunion.

COMMENT ANIMER LES GROUPES HOMOGENES

L’introduction

Au début de la réunion l'animateur introduire la démarche SPIRAL et les objectifs de la réuion et établtr un « lien d’engagement » avec les personnes présentes. Il doit faire appel à trois concepts fondamentaux :

Les 3 questions posées sont ouvertes pour permettre à tous de s’exprimer librement en donnant valeur au vécu des personnes et non pas aux définitions préétablies du bien-être. Les idées de bien-être exprimées individuellement restent anonymes en tant que le groupe ne décide pas de faire autrement.
Les idées de bien-être / mal-être sont discutés au sein du groupe pour être d’accord sur le sens et faciliter l’attribution des critères. L’attribution se fait (ensuite) sur la base d’une grille de composante de bien-être construite à partir des idées de bien-être / mal-être exprimées par d’autres personnes qui ont participées à l’exercice. On peut aussi rapidement montrer la grille des dimensions et composantes (fiche 401) pour faire comprendre qu’on est dans une vision large et multidimensionnelle du bien-être. Après il faut retirer la grille pour éviter de biaiser l’exercice.
Il faut aussi expliquer qu’il ne s’agit pas d’une simple consultation des citoyens pour savoir qu’est-ce qu’ils pensent du bien-être / mal-être. Cet exercice s’inscrit dans une démarche qui vise à impliquer les participants, en tant que partie prenantes, dans un processus de construction d’une vision de bien-être partagée. A moyen - long terme, ce parcours permet d’envisager des actions et des stratégies appropriées pour réaliser cette vision, en mobilisant des ressources locales et en impulsant les institutions démocratiques, dans une optique de coresponsabilité des acteurs au sein de la société.

Le déroulement de la réunion

Le temps nécessaire pour le déroulement complet de la réunion est compris entre 3 et 4 heures, soit 45’ – 1h par question, plus l’introduction (10’-15’) et les conclusions (10’-15’). Le matériel nécessaire à disposition des participants et du facilitateur consiste en :

Un chevalet à feuilles mobiles « flip chart » (trois feuilles minimum par séance) ;
une quantité des post-it en fonction du nombre des participants (environ 40 pour chacun) ;
des marqueurs (pour écrire sur le flip-chart) et des stylos.

L'animateur distribue les post-it aux participants et pose la première question : QU’EST POUR VOUS LE BIEN-ETRE ? es participants répondent individuellement à la question en écrivant leurs critères séparément (un critère par post-it). Il n’y a aucune limite concernant le nombre de critères qui peuvent être exprimés par chaque participant. L'animateur rassemble les critères et les mélange pour garantir l’anonymat et les redistribue pour que chacun puisse participer à la lecture des critres. Ensuite, on lit les critères et on en discute, un par un pour partager le sens et les placer sur une grande feuille regroupés par thème. Ce travail est fait collectivement avec l’animateur (qui peut solliciter la réflexion surtout sur les critères ambigus ou trop généraux). Une fois ce travail achevé, l'animateur relit l’ensemble pour s’assurer que la synthèse obtenue correspond à la vision du groupe, puis on passe à la question suivante. • 2eme question : QU’EST POUR VOUS LE MAL-ETRE ? • 3eme question : QUE FAITES-VOUS OU POUVEZ-FAIRE POUR VOTRE BIEN-ETRE OU LE BIEN-ETRE DE TOUS ? Enfin, le groupe affiche au mur les trois feuilles avec les trois questions et les critères pour permettre, éventuellement, à d’autres groupes homogènes d’en prendre connaissance.

LE ROLE DE L'ANIMATEUR

Le rôle de l'animateur est très important car il consiste à servir de médiateur entre le groupe de coordination et les participants et à assurer que les modalités de participation soient cohérentes avec la méthodologie SPIRAL. Il collabore à l’organisation des rencontres, gère les contacts, est responsable du matériel et des résultats du travail fait dans les groupes. Il les accompagne tout au long de la démarche.

Pendant la réunion de collecte des critères, l'animateur veille à ce qu’il y ait une animation attentive de la discussion autour des critères et à une correcte rédaction de ceux-ci. En effet, la qualité du processus dépend beaucoup du travail fait avec les participants des groupes homogènes. En tout cas, il est indispensable que la présence de l’animateur soit le moins envahissante possible. En plus des trois questions, ils intervient pour :

Poser des questions sur et aider à préciser le sens des critères exprimés : ça arrive que parmi les critères exprimés il puisse y en avoir certains dont le sens n’est pas du tout ou est partiellement explicite. Pour ceux-ci on démarre une discussion au bout de laquelle il faut arriver à une interprétation partagée, qui peut être formalisé en rajoutant des mots entre parenthèses à coté du contenu écrit sur le bout de papier (avant d’être place sur la feuille). Cet éclaircissement doit contenir les éléments clefs nécessaires pour comprendre et attribuer correctement un critère (voir la fiche sur le traitement des critères).
Equilibrer les temps de parole et maintenir la barre de la discussion autour des critères et, de toute manière, éviter qu’elle détourne des objectifs de l’exercice.
Faire le point et donner des repères sur le cadre dans lequel l’exercice est inscris : cela implique de résumer (au moins entre une question et l’autre et avant les conclusions) pour montrer les thèmes sur lesquels le groupe insiste majeurement, faire des rapprochements entre les critères et pour permettre de réagir et, le cas échéant, d’intégrer des nouveaux critères.
Une fois l’exercice terminé, l'animateur doit en tirer des conclusions globales, puis anticiper sur les étapes suivantes de la démarche. L’objectif est de motiver les personnes à donner une suite à leur participation et ainsi créer un « lien d’engagement durable » entre eux.